Maison Wenger

Dans son portrait paru dans la revue « Plaisirs gastronomie magazine », Jérémy Desbraux évoquait sa passion pour « tout ce qui sort de l’eau ». Son menu dégustation en est la preuve : ce jour-là, la coquille Saint-Jacques de plongée en deux cuissons accompagnée d’endives parfumées au tilleul fut un plat d’une magnifique finesse, que dire aussi de cet omble de Soubey poché à la vapeur et son fumet de choux Quintal, fermenté au genièvre, si ce n’est qu’il s’agissait aussi d’un autre met d’anthologie. Enfin, le filet de chevreuil en croûte de feuilletage accompagné d’une sauce poivrade a fait l’unanimité comme le plateau de fromages qui précédait deux desserts dont ce tourbillon de pommes caramélisées au cidre Vulcain et sa glace infusée au foin, un monstre de fraîcheur et de douceur servi avec le sourire par Anaëlle Roze la compagne du chef. La Maison Wenger est une « Grandes Tables » qui propose aussi quelques chambres dignes d’un palace.